Océan oscillant aux vives ondulations,
Peint l'horizon démarquant d'un fin trait l'azur,
Accueillant ses voyageurs célestes à l'usure,
Paysage en toile, digne contemplation.
Les hommes qui s'agitent au long du littoral,
Envient l'homme marin, prisonnier de la mer,
Des chasseurs de trésors à la vie éphémère,
Un tableau convoité à l'avenir floral.
En quête de l'éther, ni la terre, ni l'eau,
Scruter le sol pour y trouver la fin des plages,
Voguer les vagues n'atteignant pas le rivage.
Tous dans leur mal-être, véritable fléau,
Un seul ardent désir : incarner la peinture,
Tout pour fuir cet ennui, cette douce torture.