J'entends la nature où les oiseaux chantent,
Susurrant aux oreilles des alentours, le vent
Sillonne entre les arbres qui dansent le vivant,
Théâtre vert devant mes yeux qui s'enchantent.
Assis, je ressens l'eau qui ruisselle sur mon corps,
Nid de tranquillité, aux mille oiseaux moqueurs,
Armés de leurs lances, chacun picore mon cœur,
Une douleur vive qui soustrait le décor.
Ces fragments de forêts qui illuminent mes jours,
Malgré cette blessure enfouie dans mes entrailles,
Leur douce présence apaise mes entailles.
M'entourer de beauté ne pourra me guérir,
La belle nature ne saura me chérir,
Mon cœur me brûle encore, et brûlera toujours.