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UN SOURD MATIN

La douce odeur du réveil,
Le cri du chat affamé,
Aux jeunes éclats du soleil,
Où chante l'oiseau cramé.

Entre l'éveil et l'ennui,
Par l'orée de ma fenêtre,
Percent sa voix de vieux bruit,
Vieux oisillon du paraître.

Peux-tu me laisser flâner
Dans le confort de mon lit,
Laisser ma rose à faner
Au plaisir des pissenlits.

Ce matin, il m'appartient.
Adieu à ses foutus pleurs !
Silence à tous les vauriens
Seul l’écho sourd, fusilleur.
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