Escapade en nature où toute odeur me plaît,
Je cherche le tracé d'un chemin intangible,
Sillonnant mon long corps, les fleurs couvrent les plaies
Causées par l'extérieur, ce monde incorrigible.
À l'abri des regards, au cœur arborescent,
Je cherche la beauté d'une femme imaginaire,
Sillonnant son long corps, calme efflorescent,
Au point de floraison du désir liminaire.
Au sein de ce bosquet, perçant la canopée,
Des lueurs charnelles qui pénètrent ma chair
Illuminent la voie jusqu'à m'envelopper.
Aux seins de son corset, demoiselle éthérée,
Intime clairière où repose ma chère
Vénus de rêverie, mon bonheur enterré.