Être de souffrance qui souffre en silence,
Vivre sous la haine de leurs propos infâmes,
Dieu, aie pitié de moi, purifie mon pur âme,
Donne-moi la force, nourris ma pestilence.
Dieu, je t'implore encore, à genoux devant eux,
Misère, ils ne cessent de me lancer des piques,
De tourner au rire mon côté atypique,
Je n'ai pourtant aucun reproche ni aveux.
Il me manque de tout : le temps, la chance, un chien.
Je ne fais que subir leurs moqueries vicieuses…
Mais qu’ils s’adaptent enfin à mon moi olympien !
Il y a préjudice à mon égard, nul doute.
Ils n'auront d'autre choix que de voir la voûte
Céleste qui orne ma tête orageuse.